<aside> <img src="/icons/light-bulb_orange.svg" alt="/icons/light-bulb_orange.svg" width="40px" />
</aside>
<aside> <img src="/icons/light-bulb_orange.svg" alt="/icons/light-bulb_orange.svg" width="40px" />
<aside> <img src="/icons/light-bulb_orange.svg" alt="/icons/light-bulb_orange.svg" width="40px" />
Jusqu’en 2015, pour prétendre à des financements publics ou mutualisés, un organisme de formation devait simplement disposer d’un Numéro de Déclaration d’Activité (NDA) délivré par l’administration. Bien que ce système permette une large accessibilité, il manquait de contrôle sur la qualité des formations.
Face à ces limites, un premier tournant est pris avec le décret qualité de 2015, introduisant les 6 critères qualité pour les prestataires de formation.
Pour simplifier la mise en conformité, le gouvernement met en place Datadock, une plateforme déclarative permettant aux organismes de formation de prouver leur respect des exigences qualité. À son apogée, Datadock référence plus de 60 000 organismes.
Cependant, le dispositif présente des lacunes : les critères sont interprétés de manière variable, peu de contrôles sont effectués, et le système coexiste avec 53 labels et certifications qualité référencés par le CNEFOP (Conseil national de l’emploi, de la formation et de l’orientation professionnelles). Résultat : un manque de clarté pour les financeurs et le public.
La loi n° 2018-771 du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel prévoit dans son article 6 une obligation de certification, par un organisme tiers, des organismes réalisant des actions concourant au développement des compétences sur la base d’un référentiel national unique, s’ils veulent bénéficier de fonds publics ou mutualisés (financement par un opérateur de compétences, par la commission mentionnée à l’article L. 6323-17-6, par l’État, par les régions, par la Caisse des dépôts et consignations, par France Travail ou par l’Agefiph).
C’est en 2019 que la certification prend officiellement le nom de Qualiopi.
Le Ministère du Travail publie alors les décrets et arrêtés définissant les modalités de certification, confiée à des organismes certificateurs indépendants accrédités par le Cofrac. La première vague de certifications débute en 2020.
</aside>
<aside> <img src="/icons/light-bulb_orange.svg" alt="/icons/light-bulb_orange.svg" width="40px" />
La marque Qualiopi vise à :
Au 1er janvier 2022, la certification qualité est obligatoire pour tous les prestataires d’actions concourant au développement des compétences qui souhaitent accéder aux fonds publics et mutualisés ; la marque Qualiopi concerne donc tous les prestataires, y compris les formateurs indépendants, dispensant des actions :
La marque Qualiopi est délivrée par des organismes certificateurs accrédités ou autorisés par le Comité français d’accréditation (Cofrac) sur la base du référentiel national qualité.
Consulter la liste de ces organismes certificateurs
Ce référentiel est organisé autour de sept critères qualité :
Pour chacun des sept critères, le référentiel précise les indicateurs à mettre en œuvre, en fonction de la catégorie d’action concernée (action de formation, bilan de compétence, VAE, formation par apprentissage).
À noter : La loi offre également la possibilité que cette certification soit délivrée par une instance de labellisation reconnue par France compétences sur la base du référentiel national unique.
Le Conseil d'administration de France compétences du 14 décembre 2022 a validé la nouvelle liste des instances de labellisation. Depuis le 1er janvier 2023, huit organismes sont habilités à délivrer la marque Qualiopi, pour la période 2023-2025. Ces instances pourront ainsi délivrer la marque de certification Qualiopi au titre de leur propre démarche qualité. Cette reconnaissance est valable pour une période de trois ans à compter du 1er janvier 2020, conformément aux dispositions de l’article R. 6316-4 du code du travail. La liste des instances reconnues est disponible sur le site de France compétences.
</aside>